« The Deliverance » : Une Maison hantée entre réalités sociales et surnaturel
Le dernier film de Lee Daniels, créateur d’« Empire », fait sensation sur Netflix. Inspiré d’une histoire vraie, « The Deliverance » mêle habilement horreur et drame social, avec une prestation marquante de Glenn Close.
Une plongée dans l’horreur du quotidien
Dès ses débuts sur Netflix, « The Deliverance » s’est hissé en tête du classement des films les plus regardés. Ce succès immédiat s’explique autant par le bouche-à-oreille que par la notoriété de son réalisateur, Lee Daniels, connu pour des œuvres comme « Le Majordome » et la série culte « Empire ». Dans ce nouveau film, Daniels ne se contente pas de raconter une simple histoire de maison hantée. Il explore également les défis quotidiens d’Ebony, une mère célibataire noire, qui déménage à Pittsburgh avec ses trois enfants et sa mère blanche, Alberta, dans une vieille maison marquée par un passé sombre.
Ebony, ex-alcoolique et endettée jusqu’au cou, doit faire face à des créanciers et aux services sociaux, tout en gérant une relation tendue avec sa mère, une femme devenue fervente croyante, mais toujours enclin à flirter. Alors que des phénomènes étranges commencent à se manifester dans la maison, la tension monte, surtout lorsque le plus jeune des enfants, Andre, subit de mystérieuses crises.
Un mélange surnaturel et social
« The Deliverance » ne se contente pas d’effrayer. Il offre une critique sociale pénétrante, dépeignant avec réalisme les luttes d’une famille noire dans un quartier difficile. La maison hantée devient alors le reflet des démons intérieurs de ses habitants. Glenn Close, dans le rôle de la grand-mère Alberta, livre une performance époustouflante, incarnant une femme cancéreuse mais toujours animée par des désirs profonds.
Cependant, si le film excelle dans sa première partie, il déçoit quelque peu dans sa conclusion. L’œuvre, qui semblait d’abord critiquer la religion, change brusquement de ton pour devenir un éloge de la foi, laissant les spectateurs quelque peu déroutés par ce revirement inattendu.
« The Deliverance » est bien plus qu’un simple film d’horreur. C’est une œuvre qui interpelle par ses thèmes sociaux tout en maintenant un suspense saisissant, bien que sa fin puisse diviser les avis.
Jonas Kouassi
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