Nouveaux témoignages contre Nicolas Bedos : enquête pour viol et agressions sexuelles en cours
Une affaire troublante entoure Nicolas Bedos, ciblé par une plainte pour « agression sexuelle » et bientôt jugé pour une autre agression sexuelle en état d’ivresse. Ce mardi 18 juillet, trois femmes ont apporté de nouveaux témoignages accablants contre l’acteur et réalisateur, entraînant l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « viol » et « agression sexuelle ». Les faits rapportés par les plaignantes remontent à différentes périodes et lieux, ajoutant à la complexité de l’affaire.
L’affaire concernant Nicolas Bedos prend une tournure inquiétante. Visé par une plainte pour « agression sexuelle » qui le conduira à être jugé devant le tribunal correctionnel de Paris début 2024, l’acteur et réalisateur est désormais confronté à de nouveaux témoignages qui semblent accabler davantage sa situation. Trois femmes ont témoigné contre lui auprès de Mediapart, conduisant le parquet de Paris à ouvrir une enquête préliminaire pour « viol » et « agression sexuelle ».
L’enquête devra établir la non-prescription des faits dénoncés et déterminer s’il y a d’autres victimes impliquées dans cette affaire complexe. Les témoignages des deux femmes racontent des agressions sexuelles commises à des moments et endroits différents.
Chloé, une comédienne et scénariste âgée de 50 ans, accuse Nicolas Bedos de l’avoir violée en 1999, alors qu’elle n’avait que 26 ans et travaillait comme serveuse. Elle prétend que l’acte se serait produit au domicile familial des Bedos, à Neuilly-sur-Seine, après une nuit passée chez des amis et ses parents.
Marion, une autre plaignante, relate une agression sexuelle commise par Nicolas Bedos en août 2017 dans une maison de vacances. La garde à vue du cinéaste avait été révélée après la plainte d’une femme affirmant qu’il avait touché ses parties intimes par-dessus son pantalon dans une boîte de nuit parisienne en juin.
L’avocate de Nicolas Bedos, Me Julia Minkowski, n’a pas souhaité réagir aux nouveaux témoignages. Le réalisateur risque déjà des poursuites en février 2024 pour une agression sexuelle en état d’ivresse manifeste, suite à la première plainte déposée. L’enquête en cours tentera d’éclaircir la vérité derrière ces accusations troublantes et complexes.
Alexandre Martin