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Fespaco 2017: Hausse de 30% de la programmation des films par rapport à 2015

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Du 25 février au 04 mars prochain se déroulera au «Pays des hommes intègres» le grand rendez-vous  du cinéma africain, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). Pour cette 25ème édition, les organisateurs ont retenu vingt (20) films  qui seront en compétition pour le Grand prix. L’annonce a été faite lors de la conférence du lancement qui s’est tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Ce sont au total 1.000 films qui ont été présentés à la sélection, soit une hausse de 30% par rapport à 2015. Mais ce sont seulement vingt qui ont été retenus pour concourir pour l’Etalon d’or du Yénnenga qui sera décerné le 04 mars par un jury international. Selon Ardiouma Soma, Délégué général du Fespaco,  des longs et courts métrages, des films documentaires, des séries télévisées et des films des écoles africaines du cinéma se verront primés.  Les organisateurs ont également annoncé que sept (07) salles ont été aménagées pour la projection des longs et courts métrages.

Les réalisateurs des  films en lice pour le grand prix du Fespaco  sont issus de 15 pays d’Afrique et d’ailleurs. Beaucoup viennent de la sous-région ouest-africaine. A part le pays hôte (Burkina Faso), le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana,  le Niger le Mali et le Sénégal sont représentés. Des réalisateurs maghrébins (marocains, tunisiens, algériens), guadeloupéens, camerounais, tanzaniens, éthiopiens et sud-africains  concourent également  à l’Etalon d’or du Yénnenga.

Doté d’un budget de 1,2 milliards FCFA (soit 2 millions d’euros), la 25ème édition a pour thème : «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel». Et pour assurer la réussite de l’évènement, le gouvernement burkinabè a promis des mesures sécuritaires particulières. Cette disposition vise à protéger les festivaliers contre une éventuelle attaque jihadiste. Le pays étant de plus en plus la cible des islamistes. Le 15 janvier 2016, une attaque des groupes fondamentalistes avait fait 30 morts à Ouagadougou. En 2015, le Fespaco a drainé 150.000 amoureux du septième art. Cette année, les organisateurs s’attendent à un nombre record.

C’est fort probable qu’ils enregistrent une mobilisation supérieure à celle de 2015. Ce Festival  se révèle une vitrine pour le cinéma africain. Il a révélé le Burkinabè Gaston Kaboré, le Nigérian Newton Aduaka, le Mauritanien Abderrahmane Cissako, le Marocain Nabil Ayouch, et le Malien Souleymane Cissé, tous désormais de grands noms du cinéma africain.

 

Source : afriquinfos.com