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L’Art pour la Paix : une passion, un amour, une histoire, une vie et un homme

Desire Amani | | Arts Visuels
Les artistes Kra et Dimbeng

Les artistes Kra et Dimbeng

Les grandes plumes sur la dimension esthétique liée aux diverses productions artistiques, philosophiques et scientifiques se penchent sans aucun frisson, sur les pulsions émotives qu’éveillent en tout homme, cette délectation plurielle, une sorte de bontés parfaites qu’offre la pertinence proportionnelle plastique qu’ habitent en sus les œuvres, le message véhiculé.
L’allure resplendissante, en cette « Divine connexion », fait  charmer son parfum enduit de codes sur cette porte destinée sur l’imaginaire du rôle que produit la nature de l’œuvre. Le monde du marché de l’art n’échappe pas à la tendance de la pluridisciplinarité et plonge dans une exposition.
 
Une naissance sublimée
 
Il fallait comme à l’accoutumée une âme pour éclairer la conscience sur cet événement. Une équipe qui sache définir le don de soi dans une telle allure sans jamais laisser choir les enjeux de cette grande mémoire universelle. Une démarche  d’où une ferme audace, un purisme dans l’optique bien spécifique autour d’une cadence afin d’emboîter le pas de cette allure culturelle : l’Art pour la paix.
Cette réflexion théorique concernant la violence et la guerre est plus nourrie que celle qui prend la paix pour objet. Car la paix est difficile à établir, l’idée de paix est également extrêmement délicate à penser. Mais c’est encore possible dans notre vision de parler et de penser à un nouveau monde, qui aujourd’hui ne montrerait que son vrai visage dans des traçabilités exemplaires et non point sa triste chair sous forme d’événements malheureux.
 
Place à la compétence artistique
 
Chercher à transcender la forme classique de l’art et faire d’un spectacle une exposition inoubliable, tel est le pari de son Altesse Mister Art pour la Paix qui n’hésite ni à repousser les frontières de l’art, ni à mélanger les genres. Art pour la Paix 2015 semble un rendez-vous inoubliable.
Signe de cette soif  en la manière de paix, l’exposition « l’Art pour la Paix » double de volume pour cette seconde édition. A cette allure 28 artistes à l’image d’un fouet claqueront sur les cimaises de l’Unesco à Paris, sous le patronage de l’Unesco est parrainé par la Première dame de la République de la Côte-d’Ivoire et la présidente de la Fondation Children Of Africa, son Excellence Mme Dominique OUATTARA.
Le pouvoir de cette attractivité artistique, culturelle dans ces locaux de l’Unesco confère aisément dans cette capitale Française, son statut de « berceau des cultures transdisciplinaires ».  Ce baptême, selon la voix des artistes exposants, donne tout pouvoir à ce site historique de l’Unesco de relever les défis éducatifs, scientifiques et culturels d’ordre sociétal, en améliorant la qualité de vie et climatique de la population mondiale et aussi des conflits pour enfin retrouver un monde puissamment armé de paix par l’entremise de l’Art.
 
Les hommes canettes

Les hommes canettes

Une diversité d’expressivité artistique en couleurs
 
Les techniques d’expressions ne se voilent pas le visage à cette seconde édition de l’Art pour la Paix 2015. Elles crient même leur saturation dans la créativité. Au grand rendez-vous, la performance, la sculpture, les installations et la peinture jalonneront  avec dextérité les couloirs de ce sublime édifice de l’Unesco dans cette capitale Française.
 
4 générations au rendez-vous à cette festivité artistique
 
Comme des infatigables voyageurs, il n’ y a pas d’âge pour atteindre le degré  culminant de la sagesse. « Partager, échanger, valoriser et promouvoir », sont le fruit de cette réflexion nourrie d’une longue  expérience de générations en générations, jusqu’à notre ère. Quatre grandes générations se dégagent avec une ferme transgression. Nos vies deviennent des joies dans les possibilités de transmettre la mémoire comme savoir afin de jouir des merveilles, au  beau jour de cet art culturel, qui s’exprime comme un amour à l’éclat de nos cœurs envahis d’espoir.
 
Cette disponibilité se manifeste dans la génération dite des « Vétérans » composée des artistes Bruly Bouabré, James Houra, Romain Ganer, Denis Herelle et Sigrun Nemann. Secondée par la génération des « redoutables », elle a toujours su garder le secret du secret des pouvoirs de l’art, et demeure l’arrosoir des deux dernières générations qui suivront dans cette description. Il s’agit bien royalement des maîtres N’Guessan Kra, Fulgence Niamba, Kaïdin-Monique, Mathilde Moreau, Wilma Burton et Youssouf Barth. Guidée par l’esprit des deux premières générations, cette troisième génération « des charismatiques » est consolidée par cette grande ambition de pérenniser ce précieux trésor comme un œuf entre les creux des mains d’une femme amoureuse. Les artistes héritiers de cette apogée sont Benjamin Brou Kouadio, Dimbeng, Joe Big Big, Muriel Diallo, Yao Metsoko, Jean-Claude K-Bö, Nu Bareto, Jacob Diboum, Valatin Caro, Olga Yaméogo et Hassan Mimouni. Enfin, la génération des « viviers » ou celle de la relève, marquée par leur pratique artistique. Ne pouvant plus se cacher médiatiquement, ce sont Ndoye Douts, Eddy Ekété, Pascal Konan, Lamyne M., Kristoffer G Dickinson et Désiré Amani. Un total de 150 œuvres se verra exposer dans ce magnifique lieu au service de l’éducation, la science et l’art pendants les dates respectives du 29 Juin au 3 Juillet 2015.
 
Un symbole de liberté
 
« L’Art pour la Paix » peut servir de modèle à la paix publique dans le monde entier.  Depuis un an, présent dans notre quotidien sous la carrure d’intuition et de pratique, une véritable séduction. L’art pour la paix comme passerelle,  œuvre pour la mission qui lui a été assignée dès sa toute première naissance. Celle d’une éducation qui passe par la voix de l’art comme un tissu des instances démocratiques locales pour forger un type « d’enfants du monde » unis et tolérants.
 
Ce potager culturel illustre si bien l’expression de cette exposition dédiée à la femme, ce nouveau monde symbole de l’exemplarité comportementale ayant comme substance première la paix entre toutes les nations. C’est bien à ce titre que la vision de « l’Art pour la Paix » éternellement scintillera à travers l’univers mondial.
 
Symbole très charismatique dans les institutions internationales culturelles, scientifiques et de l’art en France, Angleterre , Côte d’Ivoire, Norvège pour ne citer que ceux-là, Fulgence NIAMBA demeure grandement un pur produit condensé des Ecoles Nationales des Beaux-Arts d’Abidjan, de Paris et de l’Université de Paris 8
L’initiateur du projet « l’Art pour la Paix » pose son regard poétique sur les impressions sensibles et complices de sa profession d’artiste, peintre, graveur  et de commissaire d’exposition.
Abandons-nous dans l’univers et le charme littéraire du père de l’Art pour la Paix pour mieux contempler son univers ambivalent.
 
Une passion, un amour, une vie et un homme
 
Maître NIAMBA, sur le chemin de l’art assure le lendemain de cette paix éternelle. Résidant et travaillant à Londres en Angleterre, avec sa triple casquette d’enseignant, artiste et de curateur, il répond si  bien  au statut qui le qualifie de commissaire et d’initiateur de l’Exposition Art pour la Paix.
 
Quand les vocables « Art » et « Paix » se croisent, cela génère une action et une réaction ; d’où l’Art pour la Paix.
 
Homme au cœur polychrome dont la rigueur consiste à un charme, en voisinage avec son charisme. Ce géant infatigable des scènes artistiques, à peine fini l’exposition « La Voix de l’Afrique : Transmigration et Créativité 2015 » en Norvège, affûte ses armes pour affronter la 2ème édition de l’Art pour la Paix prévue du 29 juin au 03 juillet 2015 à l’Unesco dans la capitale Française.
Trilingue, cet enseignant a brillé de par ses preuves à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan comme tout bon explorateur aux fibres artistiques, avant de s’envoler pour l’Europe.
 
Nous vous convions pour ce 98ème numéro, à la rencontre de ce vaillant personnage, épris d’émotions pour l’art et la paix, Fulgence O NIAMBA.
 
Œuvre de Pascal Konan

Œuvre de Pascal Konan

Désiré Amani