Jean-Claude Luttmann, un géant de la culture
Fil conducteur du monde de l’art, le président de l’association « Kartier Nord », cette bibliothèque vivante ne jouit que par les diverses voies transversales que lui offrent les arts et la culture. Enseignant et coordinateur du projet no Name en « Option ART » à la Haute Ecole des Arts du Rhin, Jean-Claude Luttmann chante dans la chair de son âme, ce qu’il possède comme trésor ancestral depuis sa présence natale dans cet antre du commun des mortels.
Une petite leçon sur le rôle de la vie
Comme le souligne dans les vers d’une chanson : « Celui qui travaille pour acquérir souffre plus de peine que celui qui dépense n’en a de plaisir. »
La vie de cette personnalité en amont, est relative à un art qui respire une notion exceptionnelle du mental
« constructif » face aux exigences que nous propose cette nature de la vie. Cet écart de conduite de la vie, dans sa totalité semblerait à l’accoutumée, être le « poumon du cerveau humain.»
Philosophe né, d’une sagesse d’éclaireur, Luttmann décide dès son adolescence, de se frayer un avenir que tous les enfants « du monde » pourraient s’en référer au fin d’une immense cause de jouissance .
« Après quelques leçons de natation, passe son brevet de 25 m « nage libre ». Depuis se débrouille sur la longueur et la profondeur. En 1968 interrompt ses études et travaille pour financer un cursus de cinq années en École d’art. Période récompensée par un diplôme « peinture » à l’issue de laquelle il apparaissait évident que la notion de formation avait un caractère continu et que la question de trouver l’endroit où l’on est le plus heureux engageait une recherche de longue haleine. Cette recherche, menée à partir du dessin et de la peinture s’ouvrit à de nouveaux territoires articulant art et vie, espaces et cultures, enjeux politiques et transmission. »
Notre maître, au cœur de cette mission méthodologique, à la fois didactique et scientifique, sous un angle esthétique emprunte d’autant plus des moyens d’expérimentation expressifs mobiles en se servant comme supports d’adaptation, des médiums très variés liés au concept du contemporain : ( voir les installations ), aux libellés graphiques, aux visuels iconographiques, et surtout aux contextes de lecture, comme lui-même le souligne. Aspirant à une méthodologie bien spécifique, notre artiste nous révèle en quelques vers, son identité poétique.
« Aujourd’hui, elle s’organise autour d’un travail, qui se montre – s’il se peut – toujours partiellement, questionnant la part du manque (keep the secret secret). L’art comme moyen de faire apparaître qu’il y a de l’invisible ; en somme l’impossibilité de combler l’attente. Tant qu’elle n’est pas close, l’oeuvre n’a pas encore épuisé ses possibles. La conquête d’une renommée importe peu ici, persuadé que la splendeur de nos noms s’arrête sur les pierres de nos… »
L’enseignement comme une véritable transmission du savoir.
Comment expliquer et donner une éducation purement artistique, conforme aux contextes et normes établis sur les notions nouées autour de la thématique « désir, activité » et « création » au sein de notre société contemporaine?
Pour ce maître des pensées, trouver donc un palliatif à cette préoccupation, reviendrait donc à cette configuration comme point de départ, à cette source historique : « un être qui se sait comme tel, dans ce qu’il est, devrait se donner des possibilités pour se compléter soi-même. Et pour atteindre cette maturité, il gagnerait plus dans l’abondance, à faire recours à la « transcendance humaine » liée aux arts et à la culture ».
À l’École Supérieure des Arts Décoratifs de la ville de Strasbourg, sous une nouvelle étiquette de nos jours : la Haute École des Arts du Rhin, Jean-Claude LUTTMANN a pour vocation de former avec la plus grande des libertés, quels que soient les champs et niveaux d’investigations de l’année 1 à celle de la 5ème année, les notions académiques investies en une progression d’un programme intitulé : Savoirs dits fondamentaux et Option Art.
Fervent penseur, doublé d’un amour de rigueur, dans le travail de ( recherches, pédagogique et administratif ), son grand intérêt pour la transversalité, la mobilité des savoirs métissés, l’a conduit à s’impliquer d’avantage dans la formation d’intervenants (CFPI) et à une mission de coordination (Relations Internationales de ladite école). Habilité à diriger les mémoires de recherches, ce pionnier de la République des arts contemporains et de la « trans » ou l’interdisciplinarité, assure avec une joie immense les étudiants de fin d’études à diriger leurs mémoires de master 2 et aussi à partager en faisant bénéficier son expertise et son expérience aux futurs docteurs dans le domaine des sciences de l’art (toutes disciplines artistiques confondues) ou d’autres univers scientifiques, selon son calendrier de mobilité.
L’humilité comme voie de la sagesse
Doté d’une humilité chaleureuse et complice de toute(s) réussite(s), cet homme de grande sagesse d’où l’élégance intellectuelle s’allie à ses idéaux, possède à son actif plusieurs cordes à son arc. Comme quoi le nom de cet auteur « des élites de demain » restera gravé dans la bible des arts et des cultures pour une éternité sans fin.
Nous, icônes de cette future relève, de passage je citerai certains disciples de la « C.M.C » ( Dorian Simeha, Paul Creus, Timothée Moreau Paul Bip ) …, avions comme « credo » cette citation du maître: « Le succès de toute une génération se repose sur la volonté du don de soi. »
Pour préserver cette flamme comme héritage de nos ancêtres, ce porte-flambeau invite chacun d’entre nous à s’interroger : « Qu’ai-je fais pour mon pays ? Bien faire pour mon pays ce que je dois comme devoir. »
Voici en quelques lignes, des preuves matérielles concernant « cet héritage préservé » de notre très cher maître, comme traçabilité de « la graine transcendante » depuis son humble temps vécu.
Quelques activités et fonctions exercées succinctement
« Président de l’association Kartier nord fondée en vue de la création à Strasbourg d’un lieu d’Europe à vocation artistique et culturelle ».
• Membre de la commission d’acquisition de l’artothèque de Strasbourg.
• 1985 PAYS ANNEXE, gal du Petit Pont Strasbourg.
• 1988 gal cour des pucelles stg, en collaboration avec le journal le Monde.
• 1989 Roméo and Juliet, institut de botanique Université de Strasbourg.
• 1990 World recever, gal finnegan’s Strasbourg.
• 1993 La flèche pour cible, oeuvre in situ ville de la Flèche.
• Grand concert des oiseaux, oeuvre commentée par Angeliki Worning, philologue, in anthologie de l’art contemporain Éd de l’université d’Athènes 1994
• 1994 Cambalache tango, restaurant Sergio Rojas acteur et réfugié politique à Strasbourg
• 1997 Hayamiya monstre, clandestin dans une exposition de dessins d’enfants de Tokyo-Nerima.
• Conférence sur le thème de la vocation artistique ESADS.
• Intervention parlement européen de Strasbourg.
• 1999 J’aurais aimé que l’herbe soit blanche, performance filmique avec Sergueï Maksimitch gal de l’escalier Brumath
• 2000 Les météorites existent partout mais se voient mieux dans le désert, deux plaques de bronze gravées déposées l’une en terre Adélie et l’autre dans le sud tunisien.
• 2002 Exposition la belle au bois dormant, jardin ethnobotanique Schwabwiller.
• 2003 La maison dans le bois, installation forêt de Haguenau.
• 2004 La pierre d’Angkor, lecture publique avec Alain Sonneville, la Chaufferie ESADS.
• 2005 Luna nera, incubazione seconda l’Ospitale Rubiera Italie.
• 2007 Locuste, installation institut français Dar Batha Médina de Fès.
• Ici délier ton port, réalisation d’une mosaïque médiathèque de Fès Maroc.
• 2010 Keep the secret secret, travail en cours.
Il est donc bienséant de savoir en toute conformité que, ce monument, comparable à celui d’un musée ambulant, a conquit la Turquie. Cette conquête s’est magnifiée lors d’une exposition, il y a juste quelques années, de par son travail de recherche. Très apprécié méthodiquement au sens médiatique comme signe sublime
(d’une expérimentation flamboyante de maturité). Membre très charismatique des associations européennes et des ateliers d’art, cet élite des savoirs se voit clamer son âme d’où son « savoir-faire » de par son élan professionnel entre « l’Art, la Science et les Sociétés ».
Nous retenons de cette personnalité emblématique, collectionneur et artiste, cette qualité prestigieuse ( amour ) comme guide de transmission de la mémoire au « tout monde » par l’entremise des voies culturelles et artistiques.
Que pourrais-je encore ajouter à mon verbe très cher maître?