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Exposition: «J’ai deux amours», Un transit entre cultures d’origine et capitales culturelles de pays developpés !

Nakouty Luyet | | Arts Visuels

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Depuis le mercredi 16 Novembre 2011 et ce jusqu’au dimanche 24 Juin 2012 ,La cité nationale de l’immigration abrite à son sein les regards d’artistes contemporains portés sur les apports des migrants à la construction économique, politique et culturelle française.

Des diversités de portraits y sont exposées et relatent à leurs manières comment à travers une histoire singulière de départ vers l’inconnu, l’on peut influencer la culture d’un environnement.

L’expérience de l’immigration est revisité. Des multiples raisons du départ, jusqu’à l’intégration dans la société française en passant par les difficultés diverses.
«J’ai deux amour», a débuté depuis le 16 novembre 2011 et prendra fin le 24 juin 2012. Une sélection d’artistes décrivent l’immigration comme allant au-delà de la situation géographique pour réapprendre à vivre sous le scintillement d’identités entrelacées et en perpétuelle mutation.

L’immigration devient donc une réelle transformation qui même si elle est parsemée de difficultés, parfois d’incompréhension reste créatrice d’art. C’est ce que Mathieu Pernot montre à travers «les Migrants» des photographies d’Afghans clandestins dans le Xe arrondissement de paris.

«Après avoir passé plusieurs après-midi aux côtés de ces groupes d’Afghans, j’ai décidé de travailler autrement, de ne pas essayer de créer un lien, de m’en tenir à ce que tout le monde pouvait voir à condition de bien vouloir regarder. (…) Je les ai photographiés dans leur sommeil, le corps caché par un tissu, un drap ou un sac de couchage les recouvrant. Invisibles, silencieux et anonymes, réduits à l’état de simple forme, les individus se reposent et semblent se cacher, comme s’ils voulaient s’isoler d’un monde qui ne veut plus les voir».

«Bottari truck-les migrateurs», Kimsooja, c’est photographié de dos sur cette espèce de charrette avec ses baluchons faites de tissus de différentes couleurs appelés «bojagi» qui lui rappelle ses origines coréennes. Le paysage parisien qui l’entoure, cette manière d’arpenter ces nouvelles rues, marque la séparation entre sa propre culture et elle. Sans toute fois l’oublier, comme encré en elle, Kimsooja la coltine telle une ombre dans cette société qu’on l’invite à la connaître et à l’apprendre.
Barthélémy Toguo avec «Road to exil» exprime sa nomadise entre deux cultures, d’une part française et camerounaise d’autre part. Il semble définir le voyage comme étant une barque de fortune pleine à craquer qu’on oblige à affronter les vagues puissante d’une mer dont on maîtrise mal le comportement.

Une fois dans la barque on s’en remet aux divinités, attirer sur nous ses faveurs afin que l’inconnu soit accueillante ou que l’effet de déjà vue ne nous réserve aucune surprise. «J’ai deux amours» est une exposition qui en dit long sur la perception de l’immigration, du voyage et ces implications, comme pour dire qu’il n y a que le changement qui constant.

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