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École Supérieur des Arts Décoratifs de Strasbourg (Atelier objet – matériaux souples) La renaissance des matériaux de récupérations

Cheickna D Salif | | Arts Visuels

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L’école Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg accueille depuis le début de cette année académique dans l’atelier-matériaux souples un transfuge de l’Ecole Nationale des Beaux Arts d’Abidjan. Amani Kouassi Désiré car s’est de lui qu’il s’agit a été formé aux Beaux-Arts d’Abidjan, où il a enseigné pendant deux années à l’atelier de design textile avant de regagner la prestigieuse École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg pour se perfectionner.

Dans cet établissement Amani prépare donc un Master spécialisé en objet option matériaux souples. Mais avant, il devrait passer par la traditionnelle épreuve de présentation de bilan en quête pour la DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique). Pour ce faire Amani Désiré a abordé la problématique de « L’art de la récupération dans l’art contemporain ». C’est devant un jury présidé par Jean-François Gavoty (professeur de modelage) et composé d’Edith Dekyndt, Ilana Isehayek, Stefan Kern et Stéphane Lallemand, que l’impétrant a démontré sa nouvelle vision des matériaux souples orientés vers les objets et accessoires décoratifs à partir de la récupération.

Ce vendredi 6 février donc, il y avait du beau monde dans la salle d’accrochage n°24 de l’école Supérieure des Arts Décoratifs de la ville de Strasbourg pour écouter, voir et apprécier les travaux pratiques exécutés par Amani Désiré.
Pour la circonstance, ce dernier a proposé des maquettes de textiles, des pièces en verre, des bijoux, des peintures, etc.
Dans ses créations, subtilement, sa tradition est de plus en plus présente. L’artiste s’en explique : « Comme innovation dans le domaine des arts décoratifs, j’associe les histoires vécues depuis mon enfance que je matérialise en motif à partir des pièces uniques »
L’originalité de son travail réside dans le fait qu’il a su créer parfaitement un brassage entre un art africain (?) avec l’art contemporain en associant son métier de designer textile au design de l’art. Ainsi en associant ces deux intelligences, Amani Désiré offre au public de voir en quelque sorte une sculpture dans l’espace. Ou en d’autre circonstance, il redonne vie aux matériaux de récupération. Comme il le dit si bien « Quand on fini de consommer, on les balance (matériau de récupération) comme si ces objets ne nous ont jamais servi. Moi, je console les matériaux de récupération en les accueillant dans mon atelier et en leur donnant une autre vie, paisible. ».

En attendant le deuxième bilan en mi-mai, notons que le premier lui a valu les félicitations et les encouragements du jury.

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