Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan : Jems Robert Koko Bi et les maîtres de demain dans un contexte 100% sculpture Workshop Abidjan-Hessen
Depuis quelques jours en Germany, les enseignants, artistes sculpteurs et performeurs Mominé Paulin, Bahuéba Edmond, ainsi que le designer-sculpteur en formation à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Valencienne Ferdinand Makouvia et Nemlin Nemlin artiste performeur et sculpteur en formation à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Abidjan séjournent dans cette partie de l’Europe dans l’optique de développer une pratique artistique, élevée dans un contexte 100% sculpture Workshop sous l’œil vigilant de la sommité « Jems Robert Koko Bi » à Hessen, ce paradis des arts pluriels.
Cette expérience proposée par cette célébrité comme « délectation sublimée » marque avec une belle transcription mémorielle au sens poétique, l’idéal du « moi » dans la transcendance de l’identité et d’une attitude du « vis-à-vis performatif » de ces maîtres de demain. Saisis par leur « foi » artistique de sculpteurs, ces quatre artistes, dans leur bordel purement au son de l’âme de l’art, ont su s’imposer par une conscience sociétale matérielle délayée symboliquement d’une immatérialité absolue.
Sous l’égide passionnelle des amoureux de l’art, leur mentor qui n’est plus à présenter médiatiquement, l’ancêtre Jems Robert Koko Bi a témoigné de sa ferme détermination, une fois de plus de par ses réalisations hors format : une sculpture à allure d’un banc bibliothèque en hommage des illusions et des désillusions esthétiques des champs charismatiques de l’art et de son environnement.
Cette esthétisation confirmée, s’affirme dans son intégralité au contact magistral des œuvres performatives-sculpturales de ce collectif d’artistes depuis leur séjour. Ces œuvres, rimant avec une telle présence énergétique innée dans cette temporalité vitale, se laissent apprivoiser chaleureusement par leur charme pittoresque.
« La main qui donne ou giving hand», si chaleureusement offre à « la nature et le naturel » un art qui pourrait faire de nous, des artistes qui hurleront tout haut leur rage en vociférant ensemble : « écoutez » « Germinal » …
Cette phrase, dont la sensibilité reflète les canons littéraires, illustre poétiquement dans les viscères de l’art, cette fécondité créatrice débordante, de ces maîtres qui tiendront le monde de l’art de demain.
L’idée de jumeler la création artistique sculpturale des artistes originaires de la Côte d’Ivoire sur le sol Allemand avec ces médiums et ceux de l’Allemagne par l’entremise de la mère patrie « Art », répond cordialement à cette déontologie de la « mondialisation » et de cette quête sociale de l’historicité comme des expériences du temps dans notre quotidien, nous questionnant sur le futur propre de l’art dans l’éducation identitaire.
Les œuvres produites à cette occasion par Mominé Paulin, Bahuéba Edmond, Ferdinand Makouvia et Nemlin Nemlin feront exclusivement parties de la biennale internationale VOGELFREI qui se déroulera le 14 juillet 2015 en Allemagne à « Internationale Waldkunst Zentrum ».
Au-delà de l’initiative de l’artiste du temps et de son temps, Jems Robert Koko Bi, redonne de la crédibilité à la mémoire dite identitaire, en saisissant ce médium de traçabilité comme une écriture plastique singulière du temps, au moyen du « géo-langage » (ressources naturelles et spirituelles de nos ancêtres) dans un environnement réceptif.
Cet hommage à l’art Ivoirien, à l’art métissé mondial, au maître Jems Robert Koko Bi, ce grand baobab du monde-art qui, en vivant son art, vit le présent tout en ne défalquant point du présent, le passé dans le présent et de ces maîtres du futur, purifie la conscience juvénile en se soumettant à la théorie de la rigueur comme la quintessence de toutes transmissions de la mémoire.
La vie, l’art, la religion, la vision et tout ce qui nous entourent sont tous régis par ce code du « présentisme », donc apprenons à penser le « présent avec ses réalités » pour mieux cerner et comprendre avec une dose de sagesse, des réalités dans l’invisibilité du réel visible.