Restitutions des œuvres d’arts volés au Benin : Aboubakar Takou salue le courage de Patrice Talon en le baptisant “Robin des Bois“
Ce mardi 9 novembre, la France a signé l’acte de transfert de propriété de 26 œuvres d’art béninoises à la République du Bénin à Paris, comme l’avait promis son Président Emmanuel Macron en 2017 au Burkina Faso. L’occasion a été donc pour le célèbre journaliste béninois Aboubakar Takou de louer, dans un article publié sur son site Le Beninois Libéré, la bravoure de son Chef d’Etat Patrice Talon, en le baptisant “Robin des Bois“, grâce à qui cela a été rendu possible.
“Restitution par Paris à Paris d’œuvres volées à son propriétaire : Talon, le bandit qu’il fallait à la France“, tel est l’intitulé de son article publié mardi 9 novembre sur le site Le Beninois Libéré, son propre journal. Dans cette publication, le journaliste Aboubakar Takou, alias le japonais noir, salue le courage du Président béninois Patrice Talon, en le surnommant “Robin des Bois“. Le Chef d’Etat décomplexé qui a forcé Paris à rendre effective la restitution des œuvres d’art volés à son pays, le Bénin.
« Les échanges entre le Nord et le Sud, l’Europe et l’Afrique, n’ont jamais été équitables. Ce fut de tout le temps, un jeu de banditisme, de charlatanisme parfois élégant pour toujours permettre à ces échanges de conserver leur couleur d’origine et inoxydable au temps. », écrit-il en introduction, remettant en question les échanges entre les pays occidentaux et ceux d’Afrique.
Recourant au qualificatif “Robin des Bois“ pour désigner le Chef d’Etat béninois Patrice Talon, Aboubakar Takou montre à quel point l’arrivée au Pouvoir de Patrice Talon en 2016 s’est révélée salutaire pour l’Afrique et plus précisément pour le Benin.
« Le « laisser le temps au temps » du célèbre Président français, François Mitterrand lui-même, n’y pouvait rien. Mais c’était sans compter qu’il viendra un jour, en Afrique, un Robin des Bois pour venir rétablir cet équilibre tant attendu et tant souhaité. », avance-t-il, avant d’ajouter :
« Ainsi, aussitôt accédé au pouvoir en 2016 au Bénin, Robin des Bois, s’éloignant de la mode, de la tradition comme un Robinson Crusoé, trouvera dans le lointain souvenir de ses ancêtres, l’énergie ô combien divine pour réclamer la Restitution de ce qu’on avait chipé à ses parents. »
« Tâche d’Hercule, le voleur comptant sur sa ruse, savait très bien que le côté hellène de la science du protocole pouvant aboutir à une Restitution n’étant pas émotive, n’était pas non plus Nègre. Et que Talon allait se noyer avec le temps, dans les flots du temps. Mais il ne savait pas qu’il parlait de Patrice Talon. », assure le directeur du Beninois Libéré.
Et Aboubakar Takou de poursuivre en dénonçant la fâcheuse tradition française qui consiste à « se féliciter du peu pour croire avoir réussi l’impossible, le plus grand », une stratégie de manipulation visant à détourner l’attention de ses anciennes colonies de la quasi-totalité de leurs revendications et en s’attendant à une reconnaissance de leurs parts.
« Puis vint ce jour de Restitution. À Paris sur le perron de l’Élysée, Macron est, comme l’exige la tradition, toujours français : se féliciter du peu pour croire avoir réussi l’impossible, le plus grand. Il s’attendait à la norme de reconnaissance de l’esclave qui recouvre sa liberté. Mais ne sachant plus où aller dans un univers sombre sans issue, se noie en gratitude jusqu’à demander à son maître de le contenter plutôt d’une libération nominale. »
Mais, c’était mal connaître “Robin des Bois“, Patrice Talon, qui en plus de féliciter la France pour ce brin d’engagement, va lui réclamer d’autres œuvres d’arts chères aux Béninois, à savoir le “dieu Gou“ et de la tablette du “Fâ“.
« Mais à sa grande surprise, l’ogre béninois insatisfait, révèle son côté conquérant dahoméen. Il félicite Macron mais demande plus. Il exige le retour immédiat du dieu Gou et de la tablette du Fâ qui donnait jadis à son ancêtre Guèdègbé son statut de Bokonon de Dada.», indique le journaliste Aboubakar Takou.
« Il fallait être Patrice Talon pour être si décomplexé devant un président français. Il fallait être ce bandit pour extorquer au grand voleur ce qu’il croyait vous avoir pris pour l’éternité de son droit personnel et consacré de vous voler parce que votre destin est celui de l’esclave. », déclare-t-il, en encensant le Président Patrice Talon.
« Bravo Talon, le Dahoméen d’origine gauloise mais Béninois de sang et de la tête aux pieds. », conclut le journaliste en félicitant son Chef d’Etat.
Arsène DOUBLE
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