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Une exposition de l’artiste Guillaume verda a fait l’objet d’une accusation de plagiat sur les réseaux sociaux

Jean Paul Tra Bi | | Art contemporain

© Crédit Photo: JACQUES DEMARTHON

Né et grandi en banlieue parisienne au croisement des cultures street et digitales, Guillaume verda a fait ses études à la prestigieuse école boulle où il a acquis les techniques artistiques traditionnelles avant de travailler en tant que sculpteur pendant dix ans. Après avoir exposé ses toiles, la galerie d’art Sakura en France a décidé d’annuler        son exposition pour motif   de plagier Basquiat.

« On a eu Guillaume au téléphone, il a reçu tellement de menaces que du coup on annule le vernissage et son exposition », explique Jean-Baptiste Simon, directeur de la galerie Sakura dans le quartier du Marais à Paris.

Une chose étrange pour les défenseurs de Basquiat est que Guillaume Verda a eu la même approche néo-expressionniste que Basquiat, l’usage des mêmes couleurs, les masques, les mots et les phrases qui s’étalent sur la toile en lettres majuscules.

« C’est évident que l’inspiration est de Basquiat, c’est aussi pour ça que les gens le voient tout de suite. Les gens qui [passaient] à la galerie me [parlaient] de l’exposition à la fondation Louis Vuitton », affirme Jean-Baptiste Simon.

« Il faut juste assumer les choses, je crois que c’est ce que demandent les gens (…) mais je crois aussi qu’il a reçu beaucoup de messages haineux », ajoute le directeur de la galerie, visiblement ennuyé. « Je ne pensais pas que ça ferait réagir de façon aussi virulente. J’assume le fait qu’il travaille comme Basquiat. Je ne sais pas s’il s’approprie son travail intellectuel, en tout cas c’est une énorme source d’inspiration pour lui. Tous les gens qui aiment Basquiat et qui ne peuvent pas s’en offrir un, peuvent trouver un intérêt dans le travail de Guillaume Verda. »

 

Jean Paul TRA BI