100% potins
Une séléction de Katarina Sahlin
Alpha Blondy – Tiken Jah : deux styles opposés
Si Alpha Blondy et Tiken Jah ont une chose en commun, c’est bien leur engagement! Ce combat qu’ils mènent tous les deux contre les maux qui minent la mère patrie, la Côte d’Ivoire, et le continent noir. Cela à travers des textes parfois difficiles à digérer pour les politiciens et ceux qui se montrent injustes envers le peuple. Ils sortent, chacun un album cet été. Deux styles opposés qui gagneraient à s’unir.
Blondy appelé aussi Jagger, le père du reggae africain, a choisi de mettre sa nouvelle œuvre sur le marché cet été. Dix-huit titres qui abordent des thèmes tels que Dieu, l’amour, etc. et la chanson “Victory” qui donne son titre à l’album. Avec à la réalisation, le talentueux Tyron Downie (ancien clavier de Bob Marley devenu aujourd’hui réalisateur de Tiken). Julien Goualo ainsi que des artistes d’horizons divers (Marocains, Congolais, Algériens…) ont apporté leur touche à la confection de l’album de l’ambassadeur pour la paix de L’ONUCI
Youssou N’dour : « Le foot, ma passion »
Fils de la griotte Sokhna Mboup et du menuisier Elimane N’dour, la star internationale sénégalaise Youssou N’dour, alternant le Wolof et le Français, nous parle en toute simplicité de sa passion pour le football, de ses affaires, de sa femme, et du m’balax, rythme avec lequel il a conquis le cœur de millions de fans.
Pour la nouvelle génération, peut on connaître ton parcours musical ? A 13 ans j’ai convaincu mon père de ma passion pour la musique. C’est ainsi que j’ai intégré l’Institut des Arts de Dakar. En 1980, je sors mon premier album, Xaalis (argent). Après une riche expérience avec l’Etoile de Dakar, je crée mon propre orchestre, le Super Etoile, et j’invente une nouvelle danse, le ventilateur.
Fès danse l’Ahidous
A Fès, c’est une fête 100% amazighe qui vous attend. Prenez bien note : du 13 au 15 juillet, le troisième Festival de la culture amazighe prend place dans la cité spirituelle, à l’initiative de l’Association Fès-Saiss, en partenariat avec la Fondation de Fès et l’Institut royal de la culture amazighe. Une pause consacrée au divertissement mais aussi au débat, puisqu’il sera question d’évaluer «l’impact positif que la culture populaire en général et amazighe en particulier peut avoir sur le développement durable». Les organisateurs veulent ainsi profiter de l’occasion pour «rendre visible» le rôle que joue la culture populaire sur le plan économique, social et culturel. Le festival tend, aussi, à chercher les moyens d’améliorer l’ensemble des composantes de cette culture.
Dans le petit monde de la culture
juillet est traditionnellement le mois du théâtre – Avignon est son emblème – et mai est celui du cinéma avec le Festival de Cannes. Comme un seul homme, la presse ou ce qu’il en reste célèbre donc à sa façon, rarement renouvelée, ces incontournables événements. Ce qui devrait ressortir de l’ordre du plaisir devient un véritable pensum. Pour le journaliste qui se creuse désespérément les méninges pour trouver une idée vaguement originale sur le sujet et qui, en désespoir de cause, finit par retomber dans l’ornière de la présentation-interview des responsables et grands noms de la manifestation. Pour le lecteur qui avalera pour la énième fois la fadasse soupe informative. En attendant les comptes rendus d’usage…
Afrique sans frontière par la culture
La carte de séjour pour les Africains en pays africain ravive les conflits inter-ethniques.Elle est critiquée par de nombreux artistes. Percussionnistes guinéens, danseurs maliens, acteurs ivoiriens… l’Ensemble Milo Africain (E.M.A) prône l’identité africaine, en réaction.Créé en Côte d’Ivoire en 1992, l’E.M.A réunit 12 africains de l’Afrique de l’Ouest, Ivoiriens, Guinéens, Burkinabés, Maliens … Le spectacle commence par une danse malienne, on découvre ensuite les vertus magiques du masque guinéen Kakilambé, puis la tradition ivoirienne… Les histoires africaines se côtoient, c’est un voyage à travers des références culturelles qui se fondent entre elles et témoignent d’une identité commune. Lorsqu’on les interroge sur l’origine de leur troupe, le directeur de l’E.M.A. (L’Ensemble Milo Africain) Koumandjan Camara raisonne par l’africanité. « Nous sommes pour une identité africaine. Nous avons créé l’E.M.A en réaction à tous les problèmes de carte d’identité, de carte de séjour, de nationalité en Afrique…
Faso Kombat bientôt au pays du roi Pélé
Le rap burkinabè se porte et s’exporte bien. En effet, de plus en plus, nos artistes ne cessent d’honorer des contrats en Afrique et en Europe. Ainsi, très prochainement, le groupe Faso Kombat se produira dans le pays du roi du football, Pélé.La tournée brésilienne du duo se déroulera du 20 juin au 4 juillet 2007 à Sao Paulo. Bon vent donc à Faso Kombat dont le manager Baz brille par son dynamisme.