Suivez Nous

Victime d’une grosse anarque, Safarel Obiang perd 10 millions de Fcfa

Arsene DOUBLE | | Société

En voulant s’acheter un « petit appartement », l’artiste Coupé-décalé Safarel Obiang s’est confié à une agence immobilière, qui lui a escroqué 10 millions de Fcfa. Tous les moyens légaux auxquels le chanteur a eu recours ont échoué à lui rendre justice. Désormais, Safeking compte sur les réseaux sociaux pour se faire entendre et trouver une issue à son problème.

 

En voulant s’acheter une « petite maison » censée contenir lui et ses danseurs, le chanteur ivoirien Safarel Obiang a eu la malchance de s’adresser à une entreprise immobilière, de la pire espèce. Celle-ci lui a fait perdre 10 millions de Fcfa, en promettant de lui vendre une maison, dont le prix initial s’élevait à 45 millions de Fcfa. Mais, après avoir versé une avance de 10 millions de Fcfa à ladite agence, le chanteur apprend, tout surpris, que le prix de la maison est passé de 45 millions de Fcfa à 80 millions de Fcfa. Une décision de dernières minutes que Safeking va juger injuste. Exigeant que l’agence lui rembourse ses 10 millions de Fcfa, Safarel réalise aussitôt que celle-ci n’a pas l’air de vouloir lui restituer l’argent. Refusant de lâcher si tôt l’affaire, il a recours à plusieurs moyens légaux, qui se sont tous révélés infructueux. Au bout compte, Safarel a décidé de se tourner vers les réseaux sociaux pour se faire entendre et trouver une issue à son problème.

Dans une vidéo postée sur sa page Facebook mercredi 20 janvier 2020, Safarel Obiang a fait cas de la situation d’arnaque, dont il était victime, avec des preuves à l’appui. Aussi, le chanteur en a profité pour interpeller non seulement la première dame Dominique Ouattara, dont il est très proche, mais aussi de nombreuses autorités du pays, dont le premier ministre Hamed Bakayoko, pour tirer au claire l’affaire.

L’affaire remonte à 2019. Safarel Obiang, animé de la merveilleuse idée de s’acheter une « petite maison », prend rendez-vous avec une agence immobilière. L’appartement devrait accueillir lui et ses danseurs. Un jour, alors qu’il s’apprête à aller dans ladite agence, il reçoit un coup de fil d’une amie. Celle-ci, en prenant des nouvelles de Safarel, découvre que ce dernier compte s’acheter une maison. Immédiatement, elle juge mieux de le recommander à sa mère, propriétaire d’une société immobilière. Safarel accepte la proposition de son amie, tournant ainsi le dos à la première agence immobilière. Ce qui a été son erreur.

La rencontre avec la dame a lieu. Elle part lui présenter ses maisons à Grand Bassam. L’agente immobilière fait savoir à Safarel que le prix de ses maisons s’élève à 45 millions de Fcfa. L’artiste opte pour une d’entre elles. Il propose de la payer en trois phases. Etant donné qu’il devrait dans les prochains jours effectuer une tournée en Europe, Safarel lui promet d’entamer, à son retour, toutes les démarches nécessaires à l’acquisition de la maison.

Une fois revenu de son voyage, l’artiste part vite retirer la somme de 30 millions de Fcfa de son compte bancaire. Une somme qu’il comptait remettre à la dame jusqu’à ce qu’il change d’avis. Une fois dans les locaux de ladite agence immobilière, une idée traverse l’esprit du chanteur. Les prétendus employés de la femme lui inspirent peu confiance. Après s’être entretenu avec son manager, Safarel retire 20 millions de Fcfa des 30 millions de Fcfa et ne verse que 10 millions de Fcfa à la dame. Le temps de voir comment évolueront les choses, car « on ne sait jamais », pense-t-il.

Comble de surprise, la dame rappelle à Safarel Obiang, des jours après, que le prix de la maison n’est plus à 45 millions de Fcfa comme prévu. Elle passe désormais à 80 millions de Fcfa. Stupéfait et déçu, le chanteur exprime son mécontentement à la femme, avant de lui réclamer la somme de 10 millions de Fcfa avancée.  Chose que la femme ne fera pas jusqu’à ce jour.

Convaincu qu’il s’agissait en fait d’une arnaque, Safarel porte plainte contre la femme auprès des autorités compétentes de la police et gendarmerie, mais en vain. Le chanteur n’obtiendra aucune suite à son affaire.

Devant l’échec de tous ces moyens légaux, le chanteur use de sa page Facebook pour rendre publique la situation d’arnaque, dont il a été victime. Dans une vidéo publiée sur le réseau social américain, Safarel interpelle non seulement la première dame Dominique Ouattara, dont il est très proche, mais aussi de nombreuses autorités du pays, notamment le premier ministre Hamed Bakayoko, le directeur général de la police Youssouf Kouyaté, le procureur de la république Adou Richard, pour que justice soit faite.

Le chanteur, qui dit avoir plusieurs personnes à sa charge, évoque, par ailleurs, que les maux dont souffrent les artistes de Côte d’Ivoire sont nombreux. Outre la piraterie et le BURIDA, leur carrière artistique pâtie de la mauvaise foi des personnes, comme cette agente immobilière apparemment très riche. Espérons que justice soit rendue à Safarel Obiang !

Arsène DOUBLE

Mots-clefs : , , , , , , , ,