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Coronavirus : quel est ce fléau qui dévaste le monde ?

Danielle YESSO | | Société

Depuis l’apparition du nouveau type de coronavirus dénommé Covid-19 par l’OMS, le monde est à l’arrêt. On dénombre plus de 600 000 cas, avec plus de 32 000 décès dans 175 pays et territoires touchés. À l’heure où chaque nation préconise le confinement pour tous, votre magazine préféré 100pour100culture fait gros plan sur cette pandémie du 21e siècle.

Parti de Wuhan en Chine, depuis décembre 2019, le coronavirus a migré vers l’Europe, dévastant une grande partie de la population italienne, faisant de l’Italie le nid de cette pandémie en Europe. En Amérique, le bilan est énorme. Plus de 125 000 cas de coronavirus diagnostiqués, faisant des Etats-Unis le pays le plus touché par la pandémie, devant la Chine et l’Italie. Arrivé beaucoup plus tard, en Afrique, le virus poursuit lentement son chemin, faisant de plus en plus de dégâts sur son passage. L’Afrique du Sud est le pays le plus touché sur le continent avec plus de 1 000 cas.

En seulement 4 mois, l’on dénombre plus de 32 000 décès dans le monde. Une chose est certaine, le virus se déplace à une vitesse fulgurante et pour l’heure, il est difficile à stopper. Le coronavirus est un virus présent dans certaines espèces animales, pour lesquelles il n’est pas nuisible. Il se montre cependant très dangereux pour l’homme. Le coronavirus ne se déplace pas de lui-même. Seuls les hommes ou les animaux peuvent le transporter. Il se transmet d’homme à homme par voie respiratoire.

Les connaissances actuelles ne permettent pas de préciser avec exactitude le mode de transmission du COVID‑19. Il est toutefois considéré que la personne atteinte du COVID‑19 peut être contagieuse la journée précédant l’apparition de ses symptômes. Des recherches sont encore en cours. Les coronavirus infectent habituellement le nez, la gorge et les poumons. Ils se propagent le plus souvent par les gouttelettes d’une personne infectée, lorsque cette personne tousse ou éternue, par exemple.

Ils peuvent aussi se propager par des mains infectées. Ainsi, se toucher la bouche, le nez ou les yeux après avoir eu un contact avec une personne ou une surface infectée est une manière de contracter un coronavirus. En général, les coronavirus ne survivent pas longtemps sur les objets. Ils vont survivre environ 3 heures sur les objets inertes à surfaces sèches et environ 6 jours sur les objets inertes à surfaces humides. Pour réduire les risques de propagation, les nations infectées ont opté pour un confinement total ou progressif de leurs populations.

Ajoutées à cela des mesures simples de précautions sanitaires pour réduire les risques d’infections au coronavirus, énumérées comme suit :

  • Se laver fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Ce geste permet de tuer le virus s’il est présent sur vos mains.
  • Maintenir une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en particulier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre. Lorsqu’une personne infectée par un virus respiratoire, comme le COVID-19, tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes contenant le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler le virus.
  • Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche. Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, vous risquez d’être en contact avec le virus présent sur ces surfaces.
  • Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement – jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement permet d’éviter la propagation des virus et autres agents pathogènes.
  • Tenez-vous au courant des dernières évolutions concernant le COVID-19. Suivez les conseils de votre médecin, des autorités de santé nationales et locales ou de votre employeur pour savoir comment vous protéger et protéger les autres du COVID-19. Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la propagation ou non du COVID-19 dans la région où vous vous trouvez. Elles sont les mieux placées pour expliquer ce que les personnes dans votre région devraient faire pour se protéger.

Bien qu’il n’y ait pas encore été découvert de remède à la maladie due au Covid-19, on dénombre cependant, des cas de guérison. 146 118 personnes dans le monde sont guéries de cette maladie. Des chiffres qui encouragent même s’ils sont beaucoup plus faibles que le nombre de personnes atteintes qui sont de plus de 600 000. Pour accélérer le processus de guérison, les chercheurs se tournent vers des remèdes qui ont autrefois fait leurs preuves.

Le professeur Didier Raoult, infectiologue, professeur de microbiologie français et spécialiste des maladies infectieuses tropicales émergentes à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille et à l’IHU Méditerranée Infection, propose la chloroquine. Une substance contenue dans des médicaments conçus à l’origine pour guérir le paludisme. Cet éminent professeur a conclu que la chloroquine serait le remède tant recherché contre la maladie à coronavirus.

Pour le professeur Raoult, avec le traitement de la chloroquine, le virus disparaît au bout de six jours. « Depuis, quatre autres études d’autres auteurs ont montré que le coronavirus était sensible à la chloroquine. Tout cela n’est pas une nouveauté. Que le cercle des décideurs ne soit même pas informé de l’état de la science, c’est suffocant. L’efficacité potentielle de la chloroquine sur les modèles de culture virale, on la connaissait. On savait que c’était un antiviral efficace. On a décidé dans nos expérimentations d’ajouter un traitement d’azithromycine (un antibiotique contre la pneumonie bactérienne, NDLR) pour éviter les surinfections bactériennes. Les résultats se sont révélés spectaculaires sur les patients atteints du Covid-19 lorsqu’on a ajouté l’azithromycine à l’hydroxychloroquine », a-t-il indiqué.

Depuis, de nombreux pays ont adopté ce traitement. Notamment, les Etats-Unis, la France, et plusieurs pays africains. Les recherches se poursuivent encore pour mettre fin définitivement à cette pandémie.

Entre signe de la fin du monde, œuvre complotiste des grands dirigeants et fléau naturel, le coronavirus reste l’un des plus grands maux qu’a connus l’humanité en ce 21e siècle.

 

Danielle YESSO