Chroniques: Le pouvoir des faibles

Si aujourd’hui l’Afrique est reconnue comme étant le continent le plus en retard, il faut pouvoir étayer quelques zones d’ombres qui l’on réduit à cet état. On pourait estimer à 200 ans, le retard qu’elle aurait accumulé mais ceci peut trouver un début d’explication par l’accélération de son histoire dû à la mondialisation et à la révolution technologique.

Elle fût obligé de combattre l’invasion de l’Europe de part la colonisation avant de se retourner contre elle même pour mieux établir sa vision de la démocratie. En effet, l’Afrique a dû réclamer son indépendance qui lui a été reconnue «officiellement» il y a tout juste 50 années en moyenne. Passant ainsi de l’état de réservoir d’esclave à celui de réservoir de guerres civiles.

L’aide internationale est aussi un facteur de ralentissement, ce qui devrait être une solution s’érige en gangrène chronique poussant peu à peu le continent au bord du précipice. En prêtant à des taux élevés aux nations qui visiblement n’ont montré aucune capacité à gérer leurs avoirs on les oblige ainsi à être toujours à la solde du prêteur.

Les africains ne prennent pas réellement conscience du pouvoir dont ils disposent. A l’horizon de 2050 on estime à un peu plus de 1.9 milliard la taille de la population africaine. Selon cette estimation d’une agence des Nations Unies, cette population sera plus grande que celle de la chine et celle de l’Inde.
En terme de marché elle représentera un enjeu de taille dans n’importe quels secteurs d’activités.

L’Afrique devrait songer à une monnaie unique arrimer sur ses matières premières. Elle se réduira considérablement son influence financière liée soit à l’Euro et ou au dollar. Les accords seront alors mieux négociés parce qu’en réalité ce continent n’est pas demandeur, il est plutôt offreur. Une de ses grandes faiblesses est qu’elle est apparemment un mauvais négociateur. Aussi il semble que ses dirigeants ne font pas la différence entre l’argent public et l’argent privé.

Du point de vue Sécuritaire, une armée africaine lorsqu’elle prendra forme sera l’une des plus puissante en terme d’hommes et si elle arrive grâce à ses matières premières à acheter de la technologie elle accroîtra sa force.

Une fois ces deux précédents aspects planifiés, agencés et correctement misent, en place le reste suivra aisément. Pour y arriver il faudra une prise de conscience collective sur l’esprit d’équipe et sur la santé. Il faudra que la culture du pouvoir dictatoriale qui prend plaisir à assujettir ses semblables et prête à s’allier à tous les détracteurs pour conserver son pouvoir soit dissout au profit du choix du peuple. Ensuite comprendre qu’une population malade est encore plus dépendante que celle à solde du dictateur.

Jamais dans l’histoire de l’art de la guerre l’ennemi ne laisse son adversaire construire son armeé, c’est pourquoi, toutes convictions doivent être dotées de fins stratèges.Car « Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les récits du chausseurs seront toujours en sa faveur.»