Apéro Art : « Guernica » pour expliquer comment l’art peut être la force d’une nation solidaire
La vingt deuxième édition (22ème) édition de la rencontre autour de l’art, ‘’Apéro Art’’ a été l’occasion, ce mois de janvier à Abidjan, pour Henri Koumo, critique d’art, directeur du livre et de la lecture au ministère de la culture et de la francophonie d’appeler les artistes qui postulent au Grand Prix Guy Nairay de s’approprier la cohésion sociale.
En vue de donner des pistes de réflexions aux 137 postulants au prix Michel Kodjo de la peinture, au prix Christian Lattier de la sculpture, au prix Bene Hoane de la photographie, Henri N’Koumo a invité les artistes à épouser les douleurs de leur époque.
Pour expliquer le thème : « L’art, force d’une nation solidaire », Henri N’Koumo a questionné des œuvres majeures dont celle de Picasso « Guernica », les « Trois âges de la Côte d’Ivoire » du sculpteur ivoirien Lattier et « la cité idéale » du sorcier Vohou Youssouf Bath.
Le conférencier a expliqué que « Guernica » qui est une commande adressée à Pablo Picasso dans le cadre de l’exposition universelle de Paris en 1937 démontre au mieux ce que devrait être l’attitude d’un artiste dans une nation qui sort de crise.
En effet, suite au bombardement de la ville de Guernica en Espagne, le peintre a trouvé là son sujet. Il a réalisé une œuvre qui dépeint la destruction de la ville par le dictateur Franco.
CHEICKNA D. Salif