Cop 22/ Marcory séduit avec « la balade du monde »
Christine Léger (DG de Phenixa), Martin Robain (Architecte et lauréat du Prix de l’architecture durable à la Cop22) et Wintson Monteiro se sont succédé au pupitre du pavillon de la côte d’Ivoire à Marrakech (Maroc) pour développer sur la durabilité de la commune de Marcory.
Devant un parterre d’élus locaux et hommes d’affaires leur démonstration qui s’est appuyée d’abord sur le réaménagement du village d’Anoumabo qui peut recevoir une gare lagunaire et même un parc d’attraction culturelle. Puis pour permettre d’obtenir un cadre de vie agréable, il faudra revenir aux bases initiales des parcelles qui, dans la plupart du temps, ont connu des débordements. Il va falloir revenir aux origines ont-ils soutenu. Puis s’exprimant sur la Balade du monde, leur communication s’est centrée sur la prolifération d’éco-quartiers avant d’atteindre le boulevard de Marseille.
L’atout majeur de la commune étant son caractère cosmopolite avec la pluralité de nationalités, la commune se présente grâce à ce projet structurant parmi les plus sûres. « Pour parler de ville durable, il faut des habitations et des bureaux confortables, des espaces verts, une mixité fonctionnelle et sociale, des eaux usées et pluviales gérées et réutilisées et une population participative pour la gestion des ordures » selon Monteiro. Il a indiqué que la population riveraine du boulevard de Marseille ayant poussé un ouf de soulagement avec les déguerpissements récents. Ceci est le signe d’un manque qui se vivait depuis longtemps. Le quartier Konan Raphael (Sicogi), creuset de plusieurs espaces verts pourra être relooké et avoir un lien direct avec Bietry si une attractivité fonctionnelle est initiée. Il faudra par ailleurs créer des centres d’affaires le long du troisième pont afin de faire de ce quartier où ne circulent les woro woro et donc pas de klaxons et moins de fumée de voitures. En clair, Marcory présente tous les atouts pour devenir une durable grâce aux infrastructures qu’elle offre (hypermarchés, lotissement accompli, maximum de canalisation, population disciplinée).
Nous, on y croit, même si les experts prévoient l’atteinte de la réalisation de ce projet… en 2030. Mais ceci, selon M. Joseph Macambou 1er adjoint « ne sera que la période d’atteinte finale du projet qui se décline en plusieurs axes. Pendant ce temps, sur le terrain des actions seront posées pour aboutir à sa finalisation ».
OY